Le Zen

Le mot “zen” est un dérivé japonais du mot chinois ch’an lui-même dérivé du sanskrit dhyana qui désigne la concentration de l’esprit, la présence au monde, état dans lequel s’abolissent toutes distinctions entre sujet et objet, entre vrai et faux.

On s’accorde à dire que le début du zen remonte au bouddha Shakyamuni, 
soit cinq siècles avant notre ère.

Bodhidharma est considéré comme le vingt-huitième patriarche depuis Shakyamuni et le premier à avoir apporté la transmission du zen d’Inde en Chine. Le ch’an se développa dans ce pays quasiment sous la forme 
qu’il revêt aujourd’hui, nombre de textes fondamentaux y ont été produits entre le sixième et douzième siècle.

Il fut alors implanté au Japon par le maître Dogen (1200-1253) avec le succès que l’on connaît. Non seulement nombre de dojos et monastères y ont été créés où le zazen est toujours pratiqué, mais il influença toute la culture nippone, en particulier les arts martiaux, la poésie, l’art des fleurs (ikebana) ou l’art du thé.

Le déclin du zen au début du XXe siècle au Japon poussa des maîtres réformateurs à entreprendre le voyage vers l’Occident. En particulier le moine Taisen Deshimaru arriva en France en 1967. Tout comme Bodhidharma et Dogen avant lui, Deshimaru insista sur le zazen, le désignant comme 
l’axe, la colonne vertébrale d’une pratique imbriquée dans le social et le quotidien.

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